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Venir sur une Poco Loco en van aménagé

POCO LOCO 2022 - Photo par Aubin BERTHE - BIDAIA ( www.bidaia.fr )

Alors que le projet Poco Loco se mettait en place, il y avait d’ores et déjà une envie qui nous menait avec Caro : celle d’être le plus possible avec les cyclistes, de vivre comme eux le temps de la Montpellier Barcelone. Réaliser le rêve de gosse de rouler, de dormir où on veut et comme on veut.

L’ultracyclisme, l’aventure bikepacking c’est la vraie vie : dehors, la nature, vivre au rythme de la météo et des saisons au fil des routes. Pour nous c’était une évidence de suivre les coureurs avec un van aménagé Blacksheep, pour les accompagner dans leur aventure à leur hauteur.

Ainsi, après avoir discuté avec Alix et l’équipe de Blacksheep, ils ont voulu nous suivre dans nos folles aventures à vélo, et ce tout au long de l’année. Nous voilà donc directement en octobre dernier à Lyon, pour les récupérer et filer à Montpellier les installer au départ.

C’est parti sur les routes, avec nos photographes, nos vidéastes et toute l’équipe de l’organisation. Maintenant que les cyclistes sont sur les routes, l’aventure commence pour nous : dormir une première fois dans le van Blacksheep California, tout équipé avec chauffage, tente de toit et tout ce qu’il faut pour vivre une semaine sur les routes du Lot et d’Espagne.

POCO LOCO 2022 – Photo par Aubin BERTHE – BIDAIA ( www.bidaia.fr )

Durant ces jours, ces nuits, la notion même de temps change complètement. Nous sommes toute la journée à la poursuite des roues de vélo qui tournent à l’horizon, à la recherche de leurs lumières, de leurs réflecteurs The Beam, de leur fatigue.

Venir en tant que cycliste sur une Poco Loco en van aménagé est simple, pratique et permet de covoiturer, de se passer de la contrainte de chercher un hôtel avant le départ. En plus, avec les racks à vélo tout est prévu, il ne reste qu’à venir.

Notre quête est de les accompagner dans la leur. Souvent, ils voient nos vans et s’arrêtent quelques instants discuter, partager un verre et une discussion avant de repartir sur le long itinéraire de 700 ou 1700 kilomètres qui les attend.

Le toit ouvert, le chauffage allumé, on profite d’une fraiche soirée à Marvejols pour dormir quelques heures, on n’a pas dormi depuis le départ. On est 4 dans le van, deux en haut deux en bas. On dort comme à l’hôtel au milieu de nulle part, le long d’une route déserte. C’est ça la chance du van aménagé. Tout devient adapté pour se garer, et juste se concentrer sur le travail d’organisateur.

POCO LOCO 2022 – Photo par Aubin BERTHE – BIDAIA ( www.bidaia.fr )

Voir leur plaisir, leur volonté, leur adaptabilité. Quel plaisir juste d’être à leurs côté quand eux sont sur leur quête d’aventure, de liberté. Capturer leurs émotions, leurs rencontres.

Le long des kilomètres, et ce jusqu’à l’arrivée à Barcelone, les vans nous ont permis de réaliser notre rêve avec Caroline : faire voyager des gens à vélo, dehors. Expériencer l’aventure.

Sans souci d’électricité, les batteries ayant largement suffit pour 2 jours en autonomie avec deux photographes, sans souci de froid ou de recherche d’hôtel, sans devoir perdre du temps à trouver un lieu ou devoir s’adapter. Nous avons fait voyager 150 personnes de Montpellier à Barcelone, en 8 jours. C’est notre plus grande fierté.

Jean Baptiste Delorme

Merci à Alix de Black Sheep Van et toute l’équipe pour ce partenariat.

1 commentaire

  1. Vous portez en vous tous les rêves du monde pour paraphraser Fernando Pessoa
    Merci d’exister
    Jean
    -jeanarranz@gmail.com
    Et surtout que demain n’apprenne pas où je suis…
    Les bois, les bois sont pleins de baies noires —
    Sa voix est comme un son de lune dans le vieux puits
    Où l’écho, l’écho de juin vient boire.

    Et que nul ne prononce son nom là-bas, en rêve,
    Les temps, les temps sont bien accomplis —
    Comme un tout petit arbre souffrant de prime sève
    Estsa blancheur en robe sans pli.

    Et que les ronces se referment derrière nous,
    Car j’ai peur, car j’ai peur du retour.
    Les grandes fleurs blanches caressent ses doux genoux
    Et l’ombre, et l’ombre est pâle d’amour.

    Et ne dis pas à l’eau de la forêt qui je suis ;
    Son nom, son nom est tellement mort.
    Ses yeux ont la couleur des jeunes pluies,
    Des jeunes pluies sur l’étang qui dort.

    Et ne raconte rien au vent du vieux cimetière.
    Il pourrait m’ordonner de la suivre.
    Sa chevelure sent l’été, la lune et la terre.
    Il faut vivre, vivre, rien que vivre…

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